Événement dégustation Îles-de-la-Madeleine @ La Mer

Venez déguster et apprendre à cuisiner la longe de loup-marin en compagnie du Chef Benoit Lenglet.

Date:

3et le 4 février

de 11h00 à 16h00

Adresse: 

Poissonnerie la Mer

1840 Boulevard René-Lévesque E

Montréal, QC H2K 4P1

Plusieurs personnes nous demandent où ils peuvent se procurer de la viande de loup-marin.  Eh bien voilà non seulement une chance de vous en procurer mais aussi d’avoir un cours 101 sur les meilleures façons de l’apprêter!

Que ce soit en tataki, tartare, sashimi, steak ou carpaccio, cette viande 100% naturelle représente un choix parfait pour les « Foodies » et les sportifs.

Autrefois, on mangeait du loup-marin pour garder un sang « fort » et pour se maintenir au chaud!

Pour les Madelinots, la chasse aux loups-marins signifie le retour des activités maritimes alors que l’hiver tire à sa fin. Après avoir repéré la mouvée au large, on se prépare fébrilement pour la chasse des prochains jours.

Voici quelques-uns des avantages nutritionnels qu’on retrouve dans la viande de loup-marin:

Vitamine A: aide à bien voir dans l’obscurité et aide à combattre les infections

Vitamine D: pour avoir des os solides et pour prévenir le rachitisme.

Oméga-3: permet au cœur et aux vaisseaux sanguins de fonctionner correctement. Ils sont également importants pour le développement du cerveau.

Zinc: nécessaire pour lutter contre l’infection et pour guérir les plaies.

Fer: sang en santé et prévient la fatigue.

Sélénium: Empêche les cellules du corps d’être endommagées (c’est un antioxydant)


C’est un rendez-vous!

Chef Benoit Lenglet

Chef Benoit Lenglet

 

Mise en marché de la viande de loup-marin: un partenariat officialisé sous l’appellation SeaDNA

Par Hélène Fauteux

3 mai 2016

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En partenariat d’affaires depuis l’an dernier pour développer les marchés de la viande de loup-marin, la Boucherie Côte à Côte de Cap-aux-Meules et Mirvest International, de Québec, officialisent leur   association sous l’appellation SeaDNA.

Cette nouvelle entité commerciale se veut un jeu de mot avec Sedna, la déesse de la mer du peuple inuit. En français, elle se traduit par ADN de la mer, explique sa directrice du développement des affaires, Romy Vaugeois. «Ça explique bien les vertus qu’on attribue à la viande et à l’huile de phoque, expose-t-elle. Quand on transforme un peu le mot, ça fait seal DNA, l’ADN du phoque. Eh bien, c’est ça. Ça   démontre un peu tout le potentiel de la protéine de phoque et le bienfait qu’elle a sur notre ADN.»

SEADNA CORÉE

SeaDNA, qui a déjà un bureau dans la capitale sud-coréenne, participera, pour la deuxième année consécutive, au Seoul Food and Hotel Expo, à la mi-mai, pour faire la promotion de la viande de loup-marin auprès des restaurateurs et des hôteliers asiatiques. Elle avait également, du 13 au 15 avril dernier, un kiosque au SIAL de Montréal, le Salon International de l’Alimentation, une première. «Pour ces évènements, on prépare différents produits de viande, dont le filet et des produits prêts à manger, comme le fumé, le jerkey, pour présenter aux visiteurs, qui sont surtout restaurateurs et instituts, précise madame Vaugeois. Donc, ce sont les clients que nous visons.»

De plus, SeaDNA explore de nouvelles avenues pour maximiser l’utilisation de la viande de loup-marin. Des travaux de recherche et développement sont en cours dans un institut culinaire de l’Île-du-Prince-Édouard, le Canada’s Smartest Kitchen, afin de mieux répondre aux habitudes de consommation asiatiques. «On veut utiliser le plus de viande, le meilleur ratio de viande possible, indique sa directrice du développement des marchés. Donc, on est en train d’évaluer non seulement les coupes, mais aussi les saveurs, les profils qui pourraient plaire davantage au marché coréen et au marché chinois.»

RÉDUIRE LES PERTES

Le président de SeaDNA, Réjean Vigneau, précise, à ce propos, que ces travaux devraient aussi permettre de rehausser la valeur des carcasses payées à quai. Le boucher dit que la seule récupération des côtes de loup-marin, par exemple, réduirait de moitié ses rejets aux poubelles. «On génère trop de déchets, dit-il. On voudrait baisser ça un peu et le produit qu’on n’utilise pas, dans le temps, on sait pertinemment bien qu’il est vraiment comestible et vraiment bon. C’est juste qu’on n’avait pas le temps ni les connaissances culinaires, ce n’est pas évident.»

Le rapport de Canada’s Smartest Kitchen sur les nouvelles façons de découper et d’apprêter la viande de loup-marin est attendu en juin. Entretemps, SeaDNA fait également savoir qu’elle renonce, pour l’instant, à faire l’acquisition d’une usine de transformation à Terre-Neuve, afin d’y sécuriser son accès à la matière première. Romy Vaugeois explique qu’elle préfère se concentrer sur le développement des marchés, avec des partenariats terre-neuviens d’approvisionnement. Réjean Vigneau, qui a lui-même une autorisation spéciale pour participer à la chasse sur les côtes de Terre-Neuve et du Labrador cette saison, dit viser l’abattage de 2 000 à 2 500 phoques adultes et de 3 000 à 4 000 juvéniles, pour répondre à la demande tant asiatique que domestique. Depuis la mi-avril, le boucher y dirige quatre escouades de chasseurs terre-neuviens pour leur enseigner les   protocoles de prélèvement de la viande de loup-marin en vigueur au Québec.

Source: Hélène Fauteux. Mise en marché de la viande de loup-marin: un partenariat officialisé sous l’appellation SeaDNA. Pêche Impact.  Page 24 – Volume 29,2 – Avril-Mai 2016

Le bon goût des Îles-de-la-Madeleine

Déguster Le phoque

Dans tous ces lieux gourmands, il y a un produit que vous pourrez également déguster: le phoque, aussi appelé loup-marin. La chasse au phoque a fait couler beaucoup d’encre depuis de nombreuses années.

Les gens vous diront que lorsque l’on vient des Îles, on a une vision différente de la chasse aux loups-marins. Cette pêche-là n’a rien de différent d’une autre pêche. Il s’agit tout simplement d’une culture différente, c’est le mode de vie de ces pêcheurs.

L’homme derrière le loup-marin est le boucher et copropriétaire de la boucherie madelinienne Côte à Côte, Réjean Vigneau. Aussi chasseur, travaillant depuis plus de 10 ans à prélever, préserver et transformer la viande de phoque, il a travaillé en étroite collaboration avec le MAPAQ pour élaborer des protocoles de récolte, de conservation et de transformation pour une viande de phoque saine et de qualité supérieure.

Il s’est associé récemment au groupe SeaDNA, qui a pour but de promouvoir la viande de phoque sur les marchés internationaux, et aussi afin d’être mieux connu de nous tous.

Pendant des siècles, la viande de phoque représentait le repas de base pour les communautés côtières des Îles, de Terre-Neuve et de l’Arctique.

Il est chassé entre la fin du mois de mars et la mi-mai pour la peau, pour la graisse et pour la viande.

Cette dernière est d’une couleur très foncée, presque noire. Elle peut ressembler à de la viande de chevreuil ou d’orignal lorsqu’elle est crue et au foie lorsque cuite. Quoi qu’on puisse en penser, elle n’a pas le goût de poisson, et si elle goûte le poisson, c’est que l’animal était trop vieux.

Plein de subtilités

La saveur iodée provient du gras qui est enlevé à 100 % dans la longe, une pièce tendre, voire raffinée, considérée comme le filet mignon de l’animal. Servie en tataki, elle vous révélera toutes ces subtilités.

Bien sûr si vous passez aux Îles, vous allez découvrir la viande de phoque sous toutes ses formes, dont en pot-au-feu de méniches (partie de l’épaule avec la nageoire).

M. Vigneau fait aussi la transformation sous forme de terrines, rillettes, saucisses (boudin noir), jerky, merguez ou viande hachée (hamburger), fumée ou séchée.

Certains établissements au Québec vous le proposeront sous différentes formes; de la merguez à la poutine, en passant par des burgers.